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COP 30 : L’Afrique attend des mesures concrètes

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À quelques jours du sommet africain sur le climat (ACS2) prévu du 8 au 10 septembre 2025 à Addis‑Abeba en Éthiopie, l’ONU Climat et le gouvernement d’Éthiopie ont lancé un appel fort  à la communauté internationale.

Dans une déclaration commune, S.E. Dr Fitsum Assefa, ministre éthiopien de la Planification et du Développement, et Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat, ont souligné que le continent dispose d’atouts uniques pour devenir un moteur de la transition écologique mondiale : « une jeunesse nombreuse, des ressources naturelles abondantes, un potentiel inégalé en énergies renouvelables et une créativité débordante ».

Si l’Afrique regorge d’innovations, des mini-réseaux solaires communautaires aux obligations vertes en passant par des plateformes numériques de suivi climatique, seule une infime partie du financement mondial pour le climat lui est allouée. En 2024, près de 2 000 milliards de dollars ont été investis dans les énergies propres, mais très peu de ces fonds ont été dirigés vers les pays africains.

« Pour que l’Afrique réalise son potentiel, la COP 30 au Brésil doit aller au-delà des déclarations et déboucher sur des mesures concrètes et financées », insiste la déclaration.

La Semaine du climat qui vient de s’achever à Addis-Abeba a rassemblé des délégués de 119 pays, des centaines d’ONG, d’investisseurs et d’acteurs de terrain. Plus de 40 initiatives y ont été présentées, allant du recyclage communautaire à Kibera (Kenya) à des projets d’énergie verte au Maroc.

Cette semaine du climat selon Noura Hamladji, secrétaire exécutive adjointe de la CCNUCC, « a eu pour objectif de relier le processus international sur le climat à la vie quotidienne des gens.  ».

En marge de l’événement, le président éthiopien Taye Atske-Selassie a annoncé officiellement la candidature de son pays pour accueillir la COP 32 en 2027. L’Éthiopie met en avant ses infrastructures, sa connectivité et son statut de capitale diplomatique africaine.

Ce rendez-vous africain sur le climat précède de deux mois la COP 30 au Brésil et constitue une étape importante dans la mise en œuvre des accords internationaux. Pour Mukhtar Babayev, président de la COP 29, « chaque région doit apporter ses solutions. L’Afrique peut devenir un laboratoire de réponses efficaces aux défis climatiques mondiaux ».


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