Le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) a publié, ce mercredi 20 août 2025, un communiqué dans lequel il évoque une décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies invitant la Côte d’Ivoire à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’exercice effectif des droits politiques de l’ancien président Laurent Gbagbo, en vertu de l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Dans son communiqué, le PPA-CI explique que son président a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies sollicitant la constatation des violations de ses droits civils et politiques, garantis notamment par l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques .
Selon le texte, cette saisine visait également l’adoption de « mesures de réparation appropriées », dont la suspension des effets de la condamnation liée à l’affaire dite du « braquage de la BCEAO ».
Le Comité des droits de l’homme a toutefois « choisi de ne pas ordonner à ce stade les mesures provisoires telles que sollicitées », précise le communiqué. Mais le parti se félicite que le Comité ait « expressément invité l’État de Côte d’Ivoire à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l’exercice effectif des droits politiques du président Laurent Gbagbo en vertu de l’article 25 du Pacte ».
Le PPA-CI souligne que cette injonction concerne l’intégralité de l’article 25, ce qui implique « la garantie pleine et entière du droit de prendre part à la direction des affaires publiques, du droit de voter, du droit d’être élu et du droit d’accéder aux fonctions publiques dans les conditions générales d’égalité ».
Pour le PPA-CI, la décision actuelle engage désormais l’État de Côte d’Ivoire à garantir sans restriction l’exercice effectif des droits politiques du président Laurent Gbagbo, notamment son droit de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2025 et à toutes autres élections qui se dérouleraient avant la décision finale du Comité ».
Le PPA-CI rappelle que « l’ensemble des États parties au Pacte, et donc la communauté internationale, doit veiller (…) à ce que l’État ivoirien assume la pleine et fidèle exécution de la décision rendue par le Comité des droits de l’homme ».
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