De joueur à sélectionneur, Emerse Faé écrit l’histoire du football ivoirien à coups de premières. Après avoir participé, sous les ordres de feu Henri Michel, à la toute première Coupe du monde de la Côte d’Ivoire, il devient aujourd’hui le premier entraîneur ivoirien à qualifier les Éléphants pour le Mondial. Entre critiques et exploits, le technicien de 41 ans continue d’écrire sa légende.
« (…) Honneur à Emerse Fae et à son staff technique qui avec méthode, match après match ont mis en déroute leurs adversaires », salué le Premier ministre ivoiren, ministre des Sports et du cadre de vie après la victoire face Kenya scellant la qualification de son pays pour la coupe du monde.
Le technicien ivoirien, sous le feu des critiques du fait de l’inefficacité offensive et de choix contestés, a réalisé tout de même une campagne réussie avec ses joueurs. Huit victoires, deux nuls et zéro défaite, 25 buts marqués, aucun encaissé, c’est le bilan comptable des Eléphants qui solde leur qualification à la coupe du monde 2026. La Côte d’Ivoire termine seconde meilleure attaque et co-meilleur défense du tournoi. Après 12 ans et deux éditions manquées, le pays de Drogba, grande nation de football du continent et championne d’Afrique en titre signe son retour. Emerse Faé sous les ordres de feu Henri Michel a fait partie des 23 ont pris part à la première coupe du monde disputé par la Côte d’Ivoire. Il devient aujourd’hui le premier sélectionneur ivoirien à qualifier son pays pour une coupe du monde.
Propulsé par concours de circonstances à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire lors de la CAN 2023 que le pays abrité, Faé Emerse a reussi à guider les siens au sacre final remportant dans la foulée le prix du sélectionneur africain de l’année. Ses choix judicieux et autoritaires pendant la CAN ont conquis les supporters ivoiriens, avant de devenir plus tard sujet de débats, de vives critiques au sein la presse locale notamment.
Malgré tout, la ligne semble se tracer pour lui devenir le premier entraineur à disputer deux CAN, successivement. Avec une sélection comme la Côte d’Ivoire la tâche n’a jamais été aisée. “Ce n’est pas toujours donné à un jeune entraîneur d’être à la tête d’une équipe nationale comme la Côte d’Ivoire. Je suis heureux de ce groupe confiant et travailleur“, a-t-il confié après la victoire contre le Kenya.
Après trois participations sans sortir de la phase de poule du mondial, Faé fera-t-il mieux que ses prédécesseurs en menant les Éléphants au-delà du premier tour ? Bien avant une autre première l’attend. Celle de conserver le titre de champion d’Afrique.
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