M. Zougrana Inoussa, Secrétaire général de l’ORLIDOCI: << Certains syndicats ont entravé notre progression >>

A la faveur des élections du  renouvellement des délégations syndicales des dockers ivoiriens,  Zougrana Inoussa, SG de l’ Organisation libre des dockers de Côte d’Ivoire (ORLIDOCI), évoque les solutions au chômage des dockers et fait des propositions quant à  leurs conditions de travail et de sécurité.

OSMEDIA : Le chantier de l’unité des organisations syndicales des dockers ivoiriens à laquelle vous étiez très attaché a été un fiasco. Quelles sont les raisons de cet échec ?

Zougrana Inoussa : Il est regrettable que l’unité des organisations syndicales n’ait pas abouti, malgré tous les efforts et actions que nous avons réalisés, parfois au prix de nos propres moyens. La méchanceté et l’égoïsme de certains de nos camarades ont entravé notre progression vers l’unité. Pour moi, il est essentiel de continuer à dialoguer et à chercher des solutions pour avancer ensemble. Et cela est encore possible dans l’état actuel des choses. C’est d’ailleurs la première motivation de ma candidature.

Vous êtes donc candidat. Est-ce qu’on peut savoir vos objectifs ?

Mes motivations n’ont pas varié d’un iota depuis que je suis rentré dans le syndicalisme. Mon engagement est de renforcer notre solidarité et négocier les meilleures conditions possibles de vie et de travail des travailleurs dockers. Rester à leur écoute et être disponible à tous les niveaux. Lutter contre le chômage et promouvoir la sécurité de l’emploi. Ces objectifs peuvent varier en fonction des enjeux spécifiques rencontrés par les dockers à un moment donné.

Quelles sont les dispositions prises pour ces élections du 13 juin prochain en terme de sécurité et aussi pour les remporter ?

Des responsabilités sécuritaires sont prises par les organisateurs. C’est une importante échéance électorale. Pour la remporter, déjà nous sommes en précampagne. Nous organisons des réunions d’information au cours desquelles nous discutons des enjeux et des attentes de nos membres. Il faut nous assurer que tout le monde respecte le code de conduite syndical et les règlements en vigueur. Nous utilisons divers canaux de communication ( affiches, réunions, réseaux sociaux) pour informer nos membres sur le processus électoral en cours.

Il faut prévoir des mesures de sécurité lors des rassemblements pour éviter les tensions inutiles. Il faut nous assurer que le process électoral est supervisé par une instance neutre pour garantir l’équité. Toutes ces mesures, nous supposons qu’elles contribueront à des élections pacifiques et constructives.