Suite aux accusations d’Amnesty International dénonçant la répression des manifestations de l’opposition, le gouvernement ivoirien a défendu ses actions. Il affirme que les rassemblements du samedi 11 octobre 2025 à Abidjan, interdits par arrêté préfectoral, étaient illégaux et visaient à perturber la présidentielle du 25 octobre 2025.
Le ministre de la Justice, Jean Sansan Kambilé, souligne que la liberté de manifestation est garantie, mais encadrée par la loi, notamment pour préserver l’ordre public. Il assure que les personnes arrêtées ont eu accès à un avocat et que les restrictions sont temporaires et ciblées.
L’opposition, de son côté, parle de « répression sauvage », évoquant 700 arrestations, des blessés et deux morts, et accuse le pouvoir de violer la Constitution en entravant une manifestation pourtant déclarée. Elle dénonce une justice à double vitesse, certains rassemblements pro-gouvernementaux ayant été tolérés.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.osmediainfos.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur OSMEDIA INFOS
Subscribe to get the latest posts sent to your email.