Le mardi 12 août 2025, à l’école La BAD de Yopougon, la section PPA-CI Yopougon Maroc a tenu sa 8ᵉ assemblée extraordinaire, en présence d’une centaine de militants et sympathisants.
La rencontre a été animée par la Vice-Présidente chargée du District d’Abidjan, Mme Agnès Monnet. Dans son intervention, M. Kouassi, secrétaire général de la section, a partagé plusieurs informations. Il a annoncé que plusieurs militants avaient perdu des proches et a dénoncé les incidents survenus la nuit du 1ᵉʳ août, marquée par des casses de bus à Yopougon. Entre le 2 et le 3 août, plusieurs camarades ont été arrêtés, dont six militants enlevés à Yopougon.
Revenant sur la marche du 9 août organisée dans le cadre du front commun, il a salué la gigantesque mobilisation des militants, affirmant que « la peur a changé de camp » et que le RHDP était désormais « paniqué » après le “succès” de la marche du 09 août. Il s’est réjoui de la visite de Mme Monnet et a déploré l’arrestation de Linda Kouassi, d’Aboubacar et d’autres militants.
Pour sa part, Mme Agnès Monnet, au nom du Président Laurent Gbagbo, a félicité les militants pour la réussite de la démonstration de force du 9 août, affirmant : « Il y a longtemps qu’on attendait cela ; ils ont tenté de nous tromper, mais ça n’a pas marché. Nous irons jusqu’au bout. » Elle a rendu hommage aux militants disparus et a salué la forte mobilisation des présents, tout en appelant les huit secrétaires de section à redoubler d’efforts en vue du meeting du 16 août.
Ce meeting, selon elle, sera l’occasion d’adresser un message fort non seulement aux militants, mais aussi à tous les citoyens ivoiriens. Elle a rappelé que Laurent Gbagbo « porte Yopougon dans son cœur » et, même si la mobilisation ne devrait pas atteindre celle du 9 août, elle a encouragé à en faire au moins le quart.
Mme Monnet a également évoqué la souffrance vécue par de nombreux Ivoiriens, notamment à travers le fléau de l’immigration clandestine, appelant à lutter contre la pauvreté et l’injustice pour une véritable renaissance de la Côte d’Ivoire.
Dans son intervention M. Kouassi a réaffirmé que : « Si Gbagbo n’est pas candidat, il n’y aura pas d’élection présidentielle en Côte d’Ivoire », estimant que Laurent Gbagbo est la seule alternative politique crédible pour le pays.
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