Présidentielle 2025 : Ahoua Don Mello, candidat tout en restant Gbagbo

Face à la presse ce jeudi 31 juillet 2025, Ahoua Don Mello, vice-président du parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025, affirmant sa loyauté à son parti et à son leader  Laurent Gbagbo.

Il est 11h32 ce jeudi 31 juillet, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau, lorsque Ahoua Don Mello prend la parole pour s’adresser aux journalistes. Le natif de Bongouanou entame ses propos par une self présentation avant d’entrer le vif du sujet. Il rappelé son parcours riches de services techniques et d’engagement politique national et international, insistant  sur son rôle clé dans la création du FPI dans les années 80-90 et dans l’arrivée du parti au pouvoir en 2000.

Après les bruits qui ont couru suite sa “proposition de candidature de précaution” au PPA-CI, Ahoua Don Mello estime que le moment est arrivé pour clarifier les choses.

“Si vous prévoyez un pneu secours, cela ne signifie pas que vous allez forcément l’utiliser… La sagesse commande qu’on ait des candidatures de précaution parce qu’on ne sait jamais. J’ai proposé à  cet effet trois candidatures de précaution“, a-t-il expliqué avant de “déclarer solennellement” sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025.

“Je reste Laurent Gbagbo. Et nous pouvons battre M. Ouattara dans les urnes“, ajoute-t-il.

Ahoua Don Mello a insisté sur le fait de continuer à se battre pour la candidature de Laurent Gbagbo, en prenant les précautions pour éviter la politique de la chaise vide.

“Unis ensemble et avec toute la gauche ivoirienne, nous pouvons réussir une plate-forme idéologique de conquête du pouvoir pour qu’enfin nous mettons fin au règne  du parti Etat inféodé au monde hégémonique“, a déclaré le vice-président du PPA-CI .

Par ailleurs, vice-président de la l’Alliance internationale des BRICS en charge des projets stratégiques, Don Mello a rappelé la volonté des BRICS d’installer un nouvel ordre mondial en se soustrayant de la domination occidentale.

Une fois président de la République, il entend dès les premières heures de son mandat, mettre fin aux accords militaires avec les puissances étrangères, tisser des alliances stratégiques avec d’autres pays issus des BRICS notamment, ainsi que réviser les contrats de concession qui confisquent les matières premières.

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