Innocent Franck Aké, représentant le directeur régional des transports de San Pedro sécurité routière

San Pedro : La lutte contre les actes irresponsables au menu de la 31ème semaine de la sécurité routière

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’’Comportement responsable, gage de la sécurité sur nos routes’’. Tel est le thème de la 31ème semaine nationale de la sécurité routière (SNSR) lancée le⁹  lundi 04 aout 2025 par la direction régionale des transports de San Pedro à la plateforme de la gare routière. C’était en réalité un thème interpellateur au regard des chiffres alarmants relatifs aux accidents dus aux comportements humains évoqués au plan national et au niveau de San Pedro.

Au niveau national, Innocent Franck Aké, représentant le directeur régional des transports de San Pedro, Akambi Abibulai, a révélé : ‘’ 95 % des accidents de la route au niveau national sont dus au facteur humain et les 5 % relèvent du mauvais état des véhicules et des routes’’. Spécifiquement à San Pedro, le rapport fait par le préfet de police, Bertin Touré, et évoqué à l’occasion par le maître de cérémonie, s’établit comme suit : ‘’260 accidents de la circulation enregistrés de Janvier  à ce jour ; soit 240 blessés et 7 morts. La plupart des auteurs et victimes sont des conducteurs d’engins de 02 à 03 roues’’. En d’autres termes,60 à 70% des accidents sont liés aux comportements irresponsables ou d’incivisme, dixit le commissaire  Jacques Boris Vodié, porte-parole de la cellule opérationnelle.

Rappelons sur la base des informations recueillies, qu’il s’agissait pour le gouvernement ivoirien en instituant cette campagne de sensibilisation en 2021, d’inverser la tendance de 02 accidents par heure  de la circulation à zéros cas à l’horizon 2025. Ainsi pour parvenir à sauter le verrou du facteur humain afin d’atteindre l’objectif escompté, M. Aké a donné des leçons de responsabilité suivantes aux routiers de San Pedro : porter la ceinture de sécurité ou le casque pour les motocyclistes et éviter l’alcool et les distractions au volant.

M. Vodié a pour sa part, précisé qu’en plus d’avoir un engin en bon état avec tous les papiers à jour, ils doivent rouler dans la discipline, sans excès de vitesse et tenir compte de la vie des occupants de l’engin, de leur propre vie, de celle des autres usagers, ainsi que de l’état de la route et respecter le code. Aussi obtempérer aux interpellations del’agent des forces de l’ordre. Dans le même sens que l’ONG ‘’agir pour protéger des vies sur les routes’’ ‘(AVIR), le moniteur d’auto-école, Guillaume Drépeuba, a fait savoir que la route commande un comportement qu’ils doivent respecter. ‘’La route a un langage et parle aux usagers. Il faut l’écouter pour ne pas y faire ce qu’on veut’’, a-t-il affirmé.

Le Haut Conseil de transports, aux dires de son vice-président régional, Sékou Koné, est à pied d’œuvre pour sensibiliser ses opérateurs. Toutefois, il a sollicité vivement l’appui des forces de l’ordre pour sensibiliser et réprimer les conducteurs d’engins à 2 et 3 roues, vu leurs comportements irresponsables entrainant la plupart des accidents de la circulation.

N.O


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